Daniel Bernard, écrivain conférencier

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L’amour et l’ivresse des sens
dans l’histoire de l’art

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Les arômes enivrants de la passion dans l’histoire de l’art 

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La sensualité gourmande
dans l’histoire de l’art

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Daniel Bernard, meilleur jeune sommelier de France

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D. Bernard, meilleur rest. sommelier du sud-ouest

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La Tentation de Venise
ou les Bleus de l’Histoire

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La rousseur dans l’Art
et les Mentalités

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Le bleu et le vert
dans l’histoire de l’Art

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La couleur noire et la mode
dans l’histoire de l’Art

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Couleurs et Croyances
dans l’Art et les Mentalités

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Le noir dans l’Art
et les Mentalités

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La beauté et le bien-être
du Moyen-Âge à nos jours

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Les bleus de feu
dans l’Art et les Mentalités

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Montmartre à l’aube de l’art moderne par le peintre Louis Suire

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Daniel BERNARD, qui êtes-vous ?

Ecrivain-conférencier de la région Aquitaine, né à La Rochelle, je me suis spécialisé dans l’étude des pigments naturels : l’azurite, le lapis lazuli d’Afghanistan, des colorants, l’histoire des plantes tinctoriales comme l’indigo des Mayas ou le pastel du Lauragais au XVIe siècle auquel j’ai consacré un livre : la Route de l’or bleu : de Toulouse à Anvers.
Je donne des conférences sur la couleur dans l’art et les Mentalités dans les universités et les musées en France et en Belgique. Auteur d’une douzaine de romans, je suis impliqué dans de nombreuses associations culturelles et historiques régionales. Je suis membre de la Société des Auteurs du Poitou-Charentes et fait partie du Centre du livre et la lecture de la Nouvelle-Aquitaine.

A propos des conférences : y a-t-il de la couleur dans les mots ?

Bien avant de voyager j’ai aimé lire, pour le silence que l’on s’impose et la couleur des mots.
Plus tard, quand d’improbables récits picaresques m’incitèrent à écrire, je me suis demandé ce que je faisais là, parmi les livres et les romans, tout en me félicitant de leur appartenir.

Les mots brûlaient d’impatience. D’instinct, je savais qu’ils choisissent toujours dans l’urgence l’auteur qui leur est nécessaire. Au contraire des livres, qui eux attendent le plus souvent dans le silence d’un rayonnement, le lecteur qui leur convient.

Je préférais donc l’intempérance à l’exaltation théâtrale des premières poésies. Je ne voulais rien écrire de déterminé. Il demeurait en moi quelque chose d’effiloché. Dans l’inabouti, j’étais incomparable.
Ce qui est écrit l’est souvent par les hommes, tout le reste, toutes les choses de la vie, sont dites par les femmes.

Moi, qui fut élevé dans l’arrière-cuisine d’une auberge du bord de mer; autant bercé par la houle de l’Océan que par les cris des poissonnières aux fourneaux; autant par les odeurs chaudes de confiture et de tartes aux prunes que par les chants des lavandières et des repasseuses, je sais comme Carole Martinez:

« Les choses sacrées qui se murmurent dans l’ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans les odeurs d’épices, là où magie et recettes se cotoîent. L’art culinaire des femmes regorgent de mystères et de poésies ».

Il en va ainsi des mots d’écrivaines comme des murmures, des balbutiements fredonnés devant la braise des cheminées. Oui, tout ce qui est dit, transmis, chuchoté; tout ce qui n’est pas écrit est féminin. Beaucoup de la magie de ces femmes est passé dans mes mots.

C’est après une pluie d’orage qu’il faut voir Venise disait Whistler, qui, après Turner, peignit la lumière. C’est ainsi qu’il faut découvrir mon Poitou-Charente natal, qu’il faut aborder l’Ile de Ré et sa légendaire luminosité.

Petit, je suivais sur les chemins de l’île, les peintres Chapelain-Midy, Louis Suire et bien d’autres. C’est à leur contact, au plus profond de mes racines, que j’ai compris que je voulais écrire, mettre de la couleur sur les mots et faire comme eux, une activité de silence.

Dernière parution

Autre parutions

La route de l’or bleu

Edition : La Découvrance

Ce livre qui connaît déjà un franc succès raconte l’épopée de l’or bleu toulousain. Le destin tragique du pastel est au coeur du récit. Daniel Bernard esquisse, pour nous, les contours de cette couleur oubliée de l’Histoire et dont la portée romanesque est toujours présente six siècles plus tard.

Louis Suire

La Tencin, La scandaleuse baronne du siècle des Luières

Comment c’était avant, l’Île de Ré

Sonate pour le saxo d’Octave