Le transport du pastel est immédiatement interrompu entre Toulouse et Anvers. Dans le Lauragais, c’est l’effroi. Henri IV ordonne des mesures protectionnistes pour sauver « l’or bleu ». Mais la méfiance est générale malgré les menaces de mort à l’encontre de ceux qui collaborent avec le « bleu des îles ». L’indigo d’Amérique arrive du Nouveau Monde dans les ports de Nantes, La Rochelle, Bayonne.
Il est facile d’utilisation. Son coût de production est six fois moins élevé que celui du pastel. Les balles sont acheminées vers Marseille, nouvelle la plaque tournante.
« L’Âge d’or » du pastel toulousain est révolu. Il aura vécu deux siècles. Malgré les tentations, « Toulouse la catholique » restera fidèle au roi de France.