En 1411, c’est le conflit avec les Anglais. À Bayeux, la situation militaire met à mal l’économie de la culture des plantes tinctoriales et de la vouède.
Les Normands migrent vers l’Occitanie, dans une plaine vallonnée et ensoleillée en forme de triangle avec les villes de Toulouse, Albi et Carcassonne. Ils voient que la vouède pousse dans la région, mais que sa culture est artisanale. La plante sert comme en Normandie à colorer les toiles. Ils reprennent la culture de la vouède. Au bout d’un an, ils ont fait cinq récoltes au lieu d’une seule dans le même temps en Normandie. Ils appellent la région du Lauragais : le pays de Cocagne.
Les nouveaux arrivants ignorent que la feuille qui possède le pouvoir tinctorial a besoin de vingt-et-un jours de soleil pour arriver à maturité et libérer son colorant. L’ensoleillement évite à la couleur de grisailler. (On retrouve cette grisaille un peu cendreuse de la vouède normande dans les peintures anciennes flamandes.)
Ils font des boules avec les feuilles de la grosseur d’une orange et en forme de coques qu’ils appellent : pâte, pasta…pastèl.